Le grand musée de cire.

Voilà que le temps passe et la vie se répète
La plume me démange et plus rien ne l'arrête
Besoin d'écrire encor le calme et la tempête
De te dire toujours quand mon âme s'entête

J'ai voulu voir mon coeur scellé par trop de froid
J'ai voulu fuir ces courants qui menaient à toi
Changer les heures, changer les voeux, la vie parfois
Mais l'ancre était levée, je n'avais plus le choix

Regards saignants, gestes perdus, mots déplacés
De vendettas morales en pudeurs offensées
De corps-à-coeurs idiots en douceurs dévoilées
Tangua la coque mais ne se brisa jamais

On en a fait, des longs discours et des naufrages
On a fait preuve de couardise et de courage
Pour me chercher, pour te trouver, au fil des pages
Faire tomber tant d'illusions et de mirages

Car souvent il a cru passer par dessus bord
Mais un jour a voulu ne plus se perdre encor
Mon coeur sut qu'à aimer il trouverait le nord
Plutôt que de douter, en deviendrait plus fort

Je n'étais que suivante, je deviendrai ta reine
Pour soulager tes peurs, tes rancoeurs et tes peines
Je franchirai toutes ces mers les plus lointaines
Découvrir tes limites et repousser les miennes

On a dit que l'amour est enfant de bohème
Gants de velours, desseins d'acier, sous son emblème
Malgré trop de silence, non sens et anathèmes
Libre comme le vent, serein comme un poème...

... Comme un alexandrin, une rime, "je t'aime"

Ca sent, y ment

Lorsque mon homme part faire du sur temps
Et qu’il en revient avec encore moins d’argent

Ca sent, y ment
J’aurais du écouter maman

Les vendredis, ses copains l’enlèvent pour aller jouer aux boules
Et il me revient, complètement éméché en m’appelant sa poule

Ca sent, y ment
J’aurais du écouter maman

Lorsqu’il par en mer visiter des pays pour des mois
Et qu’il revient, parfumé, mais me susurrant qu’il s’est ennuyé de moi

Ca sent, y ment
J’aurais du écouter maman

Lorsqu’il fait la vaisselle ou me prépare des petits plats
Et que ce n’est pas parce qu’il s’est mis dans de beaux draps

Ca sent, y ment
J’aurais du écouter maman

Mes dames, c’est avec votre flair que toujours vous saurez
Si de votre mari vous avez fait une bonne affaire

-A chacun son ivresse :
Atteindre le sommet, voir le chemin emprunté.
Profiter du moment, après cette envolée.
Reprendre la descente, rejoindre la vallée.
Et regretter déjà, cette ébriété.

Lui
Son torse sculpté, ses membres d'équidés
Sa mine bronzée, tout chez lui me fait craquer
Oublions le passé, contentons nous des faits
Ceux qui comptent à mes yeux sont ceux à passer
Une bonté sans failles, sa générosité envers un enfant
Un futur ambassadeur de tout ce qui est élégant.
Une grappe de raisin sur la tête, signe de distinction suprême
Sois mon Apollon et je serai ta sirène.

Un jour je suis arrivé dans la Nuit,
dans un endroit sans signe de vie,
c'est alors qu'une fois assis,
que je me suis demandé "où je suis?"

Je regardais l'horizon,
c'est alors qu'un bras me prit
il me demanda "que fais-tu ici ?"
je dit que j'avais parcouru ciel et mont en laissant filer ma raison.

Toi aussi un jour mon enfant,
Tu rencontreras ce sentiment,
Toi aussi tu trouveras une dame,
A qui tu voudras déclarer ta flamme,

C’est dans cet esprit de courtoisie,
Que tu voudras combler celle de ta vie,
Tu te présenteras alors avec elle très galant,
Afin qu’elle ressente elle aussi ce beau sentiment,

S’emballera alors ton cœur mortel,
Pour celle que tu veux comme ta belle,
Mais n’oublie pas lors de ce doux moment,
De ne pas avoir la peur de perdre trop de temps,

C’est alors que tu comprendras,
Que le titre avec l’amour n’existe pas,
Que cela soit une reine ou une fermière,
Une fille de vilain ou une simple pâtissière.

N’oublie pas mon enfant,
Qu’entre tout tes sentiments,
Aimer est sans doute le plus élégant.

Je vais vous narrer une histoire
Ou plutôt vous présenter mes déboires
C'était un soir, province du dragon
Une grande ville s'étendait à l'horizon.
N'écoutant que mon courage, ou plutôt mon estomac
Je m'y rendis, en pressant le pas

Hélas, je n'atteignis pas ma destination !
Et pourtant, les parfums de cette ville
L'envie de manger un bon grill
Puis de profiter de ces animations,

Ne manquaient pas de me faire envie
Et dans ces moment d'insouciance,
Où le cerveau à quelques absences,
Ces moments où l'on risque nos vies,

Je manquais de perdre la mienne,
Près d'un tas d'obsidiennes.

C'est ici que six serpents acerbes
Sans soucis de mes pensées
Surgirent sans se concerter,
Et s'insinuèrent sur mes jambes.

Avec l'intention de croquer mon séant
Décidé à ne pas les laisser faire,
Dans cette nuit crépusculaire
Je me débattis vaillamment

Et parvint à les repousser loin de moi
Mais rien n'y fit. J'étais aux abois.

Je n'étais pas dans mon assiette,
J'avais soudain envie de toilettes
Dans cette situation des plus pénibles
Où, je le crains, j'étais la cible,

Le salut vint d'un inconnu
Qui, au-dessus de ma personne,
Me présenta son bras nu,
Et me sortit, de manière brouillonne.

Maintenant que j'ai capté l'auditoire,
Je peux terminer cette histoire,
Car il est grand temps de boire,
Je retourne m'asseoir.

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près de toi je m'étais endormie,
Quand soudain, dans ce "profond" sommeil,
Et venant de nulle part,
Surgit un bras dans le noir.

Lentement, une main s'est posée,
Lentement, les draps se sont mis à glisser,
Près de toi, le pays des merveilles,
Etait à l'horizon,
Nous vivions à l'unisson.

De nos baisers,
Des vies sont nées,
Près de toi où je me réveille,
Le temps à progressé,
Et nous nous sommes levés.

De ta main tu m’as épaulée,
Toute ta vie, tu me l’as dédiée,
A nul autre pareil,
Notre maison a vue le jour,
Construite avec amour.

Un salon, doté d'une grande télé,
Un jardin, fleuri par tes pensées,
Une cuisine ou rien ne dépareille,
Des tasses et des assiettes,
Des enfants qui me font fêtes.

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près de toi je me rendormirai,
Quand encore, je tends mon oreille,
Et là je t'écouterai,
Respirer... toute... la... nuit.

À Sophiana

Toi qui, par une triste nuit
Parmi les cris de ta mère
Est apparut dans nos vies
Au grand plaisir de ton vieux père

Toi qui avais souvent peur du noir
Tu venais te réfugier dans nos draps
De tes petits pieds froids faire choir
Les moments ou ta mère, j’avais dans les bras

Toi qui, d’un doux baiser pouvais
Si je n’étais dans mon assiette,
Faire revenir, petite coquette,
Un soleil dans mes jours mauvais

Toi qui aujourd’hui pars au loin
Vers des défis, de nouveaux horizons
Sois heureuse avec El’émir, ce bon garçon
Qui viendra nous demander ta main

La nuit venait de débarquer dans ce port lugubre,
Elle apportait son lot de stupre et de luxure,
Des Fantômes rodaient dans les rues insalubres,
Tous semblaient d’improbables créatures.

Certaines étaient hommes ou bien diables.
Certaines encore semblaient de chers anges.
En réalité, ce n’est point vie de fable,
Tel est l’horizon de nos fortunes étranges.

C’est la que je la surpris,
Semblable à une Reine,
Son bras parés de rubis,
C’est cheveux, couleur d’ébène.

Feignant de ne point la voir,
Je replongeai avidement dans mon assiette,
Tellement fourbu de désespoir,
Qu’elle ne remarque que tous les soirs, je la guette.

Elle passa indifféremment tout près de moi,
Pour rentrer dans ce Hammam,
Princesse désavouée à la recherche d’un roi,
Dans le port d’Amsterdam…

Un sursaut de douceur contre ton Agonie
Un îlot de bonheur quand tu nous Découvrit
Une page en couleur, trop courte Rêverie...
Conte sans lendemains, cent charmes d'Italie
Dans le creux de tes mains je me suis Endormie
Quand oublie le matin, ô douce Nostalgie...

Fils des villes où des champs,
N’oublie pas, tu es un enfant,
Toi! Dans une bataille sans fin,
Tu oublie le jeu avec tes copains,
Epée en main bouclier au bras,
Toi aussi mon enfant, tu tueras.

Fils des villes où des champs,
N’oublie pas, tu es un enfant,
Tu oublie le gout des poires,
Cause d’une guerre sans gloire,
Tu ne mourras pas par l’hiver,
Mais belle et bien par la guerre.


Fils des villes où des champs,
N’oublie pas, tu es un enfant,
C’est pour toi ce poème ce soir,
Pour une honte sans aucun espoir,
Pour toi que je conte mon enfant,
Car la honte est le pire sentiment.

Adieux en mer

A l'ombre du Centaure
Eclairé par la lune
Je laisse aller le sort

Trente hommes sont à bord
Et ils rêvent des brunes
Qui les attendent au port

Et crient jusqu'à l'aurore
Qu'à part la leur aucune
Ne sait aimer si fort

Moi je regrette alors
Que la vie importune
N'ait pas su avoir tort

Le poison inodore
Des humaines lacunes
M'a fait perdre le nord

Tous ces maux me dévorent
Les secondes une à une
Me mènent vers la mort

Car tous ces corps à corps
Au fond de la lagune
Ne sont pas un décor...

Chaotique !
Rime bien entendu avec colérique,
Mais pas du tout, avec une vie monastique.
Semblerait préférer l’hypothétique,
A la rigueur des mathématiques.
Dans d’autre cas, il accepte théorique,
Et apprécie bien le terme entropique.

Du monde microscopique,
A celui du cosmique,
Il trouve une place presque biblique,
Dans le monde des sciences physiques.

Mais ce soir il se veut poétique,
Dans ce lieu évidement magique.
Laissons-nous prendre par sa musique,
Profitons de cet instant unique.

J'ai le sentiment

Alors que je vais au marché
Sous mon bras un p'tit panier
Je pars , des sandales m'acheter
Mais ma dame insiste pour m'accompagner

J'ai le sentiment notoire
de m'être fait avoir

Un marchand nous accroche sur place
vantant ses bijoux hors de prix
à s'admirer avec le plus beaux dans la glace
attira ma dame chérie, et ma bourse se délie

J'ai le sentiment notoire
de m'être fait avoir

Pas fait plus que trois pas
qu'un vendeur de carpette
propose au richisime seigneur que voilà
un tapis merveilleux, contre moult pieccettes

J'ai le sentiment notoire
de m'être fait avoir

Nos nez furent rapidement captivé
par les odeurs de rares épices
que rapidement ma bien aimée
contre paiement, le panier remplisse

J'ai le sentiment notoire
de m'être fait avoir

Une fois la journée terminé
nous sommes revenu à notre domaine
Les bras particulièrement chargés
Mais il ne me restait plus une cenne

J'ai le sentiment notoire
de m'être fait avoir

De ses bons achats s'est vanté
à tout ceu qui y prêtait oreille
mais comme vous l,avez deviné
rien pour couvrir mes orteils

J'ai le sentiment notoire
de m'être fait avoir

Quand je suis né, il a fallu dompter le feu,
Qui en moi couvait, et laisser l’eau s’installer.
Voir la vie se greffer, finir de m’habiller,
Et enfanter celui, qui posa sa griffe…

Je l’ai appelé Homme, morceau de vie doté
de raison, mais aussi d’infini ambition.
Dominant la terre, sans la moindre émotion,
Mise à part la dureté de sa cupidité…

Dans mes entrailles il a trouvé, les trésors,
Qu’elles contenaient et qui furent vite dilapidé.
Des siècles de travail, brulé, dégradé,
Et consommé, dans le but rêvé d’un essor…

L’eau et l’air, comme deux amis, l’avertirent.
Mais l’Homme sourd ou perdu dans sa cécité,
Ne vit rien arriver, n’en fut pas alerté.
Et continua de vivre, sans se repentir…

Aujourd’hui, je suis seule, impropre à la vie.
De mon passé si riche, il ne reste que des traces.
Preuve du monde passée à ma surface.
Aujourd’hui, je suis seule, sans espoir de vie.
Gaïa.

Les mots sont traîtres comme le temps
Les tiens ont passé comme celui d'un condamné
Sensés mais incongrus pour qui ne sait oublier
Vengerai-je ma vie de tes dires et de tes jours absents ?

J'ai tant vécu par et pour toi, j'ai tant appris
Outrepassé toutes les limites que la vie m'avait posées
De ce que l'on peut croire, donner, comprendre, aimer
Mais toutes les voix des sentiments tu les avais bannies

J'aurais tant eu besoin de te savoir à mes côtés
Que tu parles sans armes, sans bouclier, sans peur
Je t'ai appelé à l'aide tu as rationné ton coeur
Entretenu ma tendresse comme une propriété

Aujourd'hui le poids du silence s'entasse dans toutes mes pages
Je cherche à te fuir tant je manque de toi
Désapprendre qui je suis et renaître loin de moi
Si je ne peux m'envoler avec toi je veux changer de cage...

Car en quoi avoir confiance si ce n'est en mes seuls voeux
Je ne crois plus aucune parole, ne crains plus aucune attente
Je trouverai la force dans ces fantômes qui me hantent
Pour taire mon amertume et me sevrer de tes yeux.

J’aimerai voyager pour m’évader,
tel on était mes premières pensées,
j'étais parti pour de nouvelles contrées,
et cela m'a a jamais changé.

J'ai rencontré un peuple
qui m'a fait découvrir la liberté,
j'ai découvert un peuple
qui ne craint plus d'être enchainé.

J'ai rencontré une femme
qui m'a appris à aimer,
J'ai trouvé une dame
qui m'avait charmé.

J'ai enfouit à jamais mon passé,
celui de sa présence,
je n'ai plus que mes larmes pour pleurer
de son absence...

Entre nous cette distance
Mais au travers d’un écran je sais que tu me regardes
Que tu apprends ma vie comme je cherche la tienne

Une trace de rouge à lèvres
Et un souvenir peut être indélébile, peut être pas
De la vie qui nous croise et que l’on apprivoise

Rapprochons nos routes et échangeons nos histoires
Sans trop penser à demain
Partageons sans peine en toute liberté

Que de sourires dans tes mots
Reçois mes miens et attend moi
Demain sera un autre jour

Il fut un temps bien lointain
Ou les hommes vivaient heureux
Il fut un temps sans chagrin
Ou dans la vie on n’était pas malheureux

Mais voilà l’horizon c’est assombri
Petit a petit il pleut des taxes
Et tout nous apparaît gris
Petit a petit on est plus relaxe

Aujourd’hui il nous reste que des miettes
Pour faire vivre toute notre cité
Aujourd’hui on regarde nos assiettes
Pour comprendre qu’il faut bouger

Camarades ne restons pas dans cette galère
Rassemblons nous la nuit afin de décider
Camarades voici une nouvelle aire
Rassemblez vous et discutez

Choisissez un monde moins taxer
Lever le bras dite assez au temps gris
Choisissez bien qui doit vous représentez
Levez vous et dite Pourquoi pas… Grappi…

C'est un jeu appelé loterie,
Imaginé pour nous divertir,
Concocté avec taquinerie,
Par un homme qui aime mentir ?

Sujet prêtant à polémique,
Surtout lorsqu'on en est la cible,
Car les sorts lancés sont terrible,
Et la précision diabolique.

Moi, je me fais petite souris,
Pour éviter cette loterie,
Car à force de ne pas vous payez,
Le danger finira sur mon nez !

Revenir

Par delà les enfers, j'ai parcouru le monde
Vers les îles lointaines aux couleurs inspirées,
Et courant l'horizon aux célestes beautés
J'ai trouvé ordre et calme, volupté qui inonde!

J'ai vu les mers du Sud et les glaces des pics ;
J'ai découvert Nippon et ses toits mordorés,
Ses assiettes d'onyx, ses baguettes laquées ;
Jusqu'aux sables étranges de l'Avalon antique.

Mais les cieux enfiévrés et l'orage grondant
Ni les eaux de mousson ou le soleil ardent
Ne sauraient m'apaiser quand la nuit s'assombrit...

Et ma contrée natale devint terre promise
Car malgré le voyage au parfum de hantise,
Seuls les bras de Muriel m'ont rendu à la vie.

J'avais oublié de sourrire
Oublier simplement de vivre
Lorsque tu es entré dans ma vie
Comme une fleur s'épanouie

J'ai laisser le charme agir
Oubliant les conséquences et ceux qui pourraient médire
Tu m'as donné des ailes
Et à mes yeux rendu belle.

Jusqu'au derniers jours de nos vies
Nous serons unis
Et même au-delà !

Car la Mort, elle-même, est témoin
Que nos coeurs ne font qu'un
Et que nul ne nous séparera.

Celui que mon coeur a perdu

Silence fade, amer
Un regard, une bouteille à la mer
Des flots de regrets froids suicident la raison
Il est temps à présent que se brise le verre

Echéances du temps ô sinistre prison
Labyrinthe des mots comme seule évasion
Chemin du coeur au tracé de poussière
Aucune rédemption

Une nuit, sous la voute étoilée,
Un pauvre baladin désespéré,
Par son imagination bien emmurée,
Voyait ses rêves de succès envolés.

Sous la lune, dernière balade,
Suppliant dans un unique espoir,
De voir apparaitre dans le noir,
Un beau sujet pour cette ballade.

Mais sans amour, nul miracle ce jour.
Mains baladeuses et filles de joie,
Seront le remettre sur la voie,
Et le consoleront au petit jour,
De n'être qu'un simple troubadour.

LA COULEUR DE MES VOILES

Coulent des flots sanglants
Jaune, magenta et cyan
Mélodie du bateau
Ronflent la terre et l'eau

J'entends encore rire
Tous ces poissons menteurs
"Glaive, épée et partir"
Je tue pour ce malheur

Dans l'oeil cyclonique
Les charognes se battent
Quelques cheveux et nattes
Ton visage angélique

Je prie avec mes morts
Pour te revoir encore
Que du haut de ta tour
Tu aperçoives alors...

La couleur de mes voiles.

C'est une triste nuit
Non je n'ai plus d'amie
L'assiette est encor pleine
Et je respire à peine

Il n'ya comme horizon
Plus rien que des soupçons
Je brulerait une main
Pour oublier ces seins

Une' main que dis-je un bras.
Je pleure dans mes draps,
Celle qui ma vie orna.
Pas un petit baiser
ne viendra m'éveiller.

Bientôt sera le jour
et je deviendrai sourd.
La nuit loin s'en ira
Mais le noir restera

Alors je prends ma guitare
Et je chante avec le barde
Si il est une femme
Qui parle à ton âme
N'oublie jamais de vivre
La vie ne sait pas les regrets

Loups solitaire,
Orgueil en misère,
Traverse ses terres,
Ruminant sa colère.

Mis à bas par ses frères,
Pour un signe de faiblesse,
Modèle de sagesse,
Ordre de rudesse,
Instinct millénaire.

L'argent :

Le sou est un bien mauvais amant.
il ne reste jamais longtemps,
Il est toujours absent,
et s'envole que trop rapidement.

Certains ne pensent qu'à le conquérir,
et ceux sont bien les plus perfides.
Et même si l'argent se laisse séduire,
leurs poches sont pleines mais leurs âmes sont belles et bien vides.

Quand bien même il serait présent,
Cela ne fait pas le bonheur,
celui ci ne saurait me donner du temps,
afin de ramener mon cœur.

"Chanson d'ami"

L'ombre de ta vérité a éteint mes rêves
Le soleil de ton amitié a réchauffé mon coeur
Déjà brûlé par mon amour
Je souffre
Mes espoirs sont morts, mes rêves massacrés
Tués par la réalité
Ton amitié m'a jetée à l'eau
Pour mieux m'en sortir peut être
Le vent souffle sur le désert de leur absence
J'ai froid
J'ai jeté au feu mes sentiments
Mais ils ne m'ont pas réchauffé
J'ai enterré mon passé d'illusions
Mais maintenant mon coeur est vide
J'ai su faire de toi un ami
Mais celui que j'aimais me manque
Ô tristes contradictions de l'amitié
J'ai peur.

Dieu, chercheur d’âme ?

Je palabrais avec mon ami le diable
de quelques misères un peu effroyables,
lorsque on toqua à la porte d'acier,
nous faisant par là même sursauter;

Mais...qui diable?! pouvais venir ainsi
nous interrompre dans nos moqueries;
Lulu(lucifer!) va donc s'en quérir,
c'est le visiteur qui va souffrir!,
mais,surprise! devant lui,par quel mystère,
se tenait l'ancien, le bon dieu le père!

"ben, qu'est ce qui t'arrive mon papounet?
Il est rare que tu viennes me voir,
tu as peut-être envie de te réchauffer
devant mon four des désespoirs.
Ou est-ce que tu t'ennuierais là-haut,
en aurais-tu assez de ton monde trop beau?"

"Non,mais j'ai une demande à te formuler,
mon cher petit diablotin maudit,
quelques âmes j'aimerais t'emprunter,
car de main-d'oeuvre je suis démuni,
mon paradis trop vite se vide,
car l'homme est trop perfide,
trop peu mérite les paysages de l'Eden,
alors que chez toi ils arrivent par centaines!"

"Mon pauvre vieux Père éternel,pauvre Seigneur,
tu as envoyé tes fils dans un drôle de labeur,
ils n'ont pus sauver tous ces diables d'humains
car le vice est ancré en leur sein;
tu as rédigé fièrement tes péchés capitaux
mais tu as mis la barre bien trop haut!
demander à ces hommes seulement de s'aimer...
il fallait vraiment avoir envie de rêver!!

Laisses moi nourrir mes flammes
de toute cette bêtise,essence de ces âmes,
il n'y a rien à sauver,pour toi,ici,
allez,rentre chez toi,l'ami!""

Et moi,Rebel,en écoutant tout ceci,
je me gaussais de Dieu et de ses ennuis;
le Seigneur,trop crédule,n'aurait-il pas compris
que l'humain ne méritait pas son beau paradis!!

"Le gué"

Il y a des moments dans une vie,
ou il faut savoir traverser le gué,
sans vraiment être certain d'avoir saisi
l'endroit où on peut avoir pied;

Mais il faut rejoindre cette rive
qui nous mènera à ce chemin,
cette route qu'il nous faudra suivre
pour aller encore plus loin;

Il y a des instants de réflexions
qui nous invitent à tout risquer,
quitte à mouiller notre pantalon
pour atteindre cet autre côté;

On ne peut piétiner éternellement
le même bord de la rivière,
quand on devine pertinemment
qu'ailleur nous mènera nos prières;

Faut-il sans cesse s'asseoir sur ce bord,
notre lâcheté ayant tout récusé,
demander à réfléchir encore,
au risque de ne plus jamais oser...

Peut-être faut-il plonger,
folle envie d'un autre avenir,
et probablement finir noyé
par les courants du mot souffrir;

Et je reste sur ma berge,
seul…avec toutes mes interrogations,
et tandis que mon esprit gamberge,
passe lentement ce courant…d'illusions.

Debout sur la colline,
La troupe observe l'ennemi,
Sans la moindre indiscipline,
Dernier instant d'accalmie.

Surtout ne pas penser,
Encore moins imaginer,
Ce qui va se passer,
Restons bien aligné.

Pour défendre notre patrie,
Nous gagnerons la gloire,
En sauvant nos amies,
Nous rentrerons dans l'histoire.

La guerre est si jolie,
Lorsqu'elle est dans les livres,
Les Héros la font vivre,
Une idée l'embellit.

Les boulets ont volé,
Les premiers sont tombés,
Le sang a coulé,
Les autres ont succombé.

La bataille a pris fin,
Reste que les gémissements.
La mort n'a plus faim,
Résultat de nos agissements.

Un jeune tambour git à mes cotés,
Il a l'age de mon aîné,
La mort l'a emporté,
A-t-il pû aimé ?

L'orgueil des rois est assouvi,
La guerre est fini,
La propagande est ravie
Le peuple à l'agonie.

-Assit dans la taverne
Dans un coin sombre
Un homme vêtu de noir
Contemple les ombres

La main sur la garde
De son épée ardente
Il s’octroi par mégarde
Un instant de détente

Il rêve d’une vie
Sans nulles contraintes
Ou le jour et la nuit
Il n’a de craintes

De voir poindre à l’horizon
Un sort hargneux
Diriger sur les maisons
D’où il surveille les lieux

Dans la taverne les clients
Peuvent voir les rides
D’un homme rêvant
Devenant livide

Son visage, comme un drap
Blanc, effrayant
Quand soudain son bras
Sur la table s’étend

Droit dans l’assiette
Son membre s’écrase
Faisant une pirouette
L’objet de prêt le rase

L’homme sursaute et souri
Son cœur bat vit et fort
Car ce n’est pas aujourd’hui
Qu’il aura, le baiser de la mort

Parle-moi des simples choses
Emmène-moi à l'opéra
Offre-moi des roses et des camélias
Parle-moi des jolies choses
Des cahiers du cinéma
Et des questions qu'on se pose dès les premiers pas

Parle-moi des mirabelles
Et d'un violon sur le toit
Donne-moi des ailes et du chocolat
Parle-moi du bleu du ciel
Dans un restaurant chinois
Offre-moi du miel du bout de tes doigts

Parle-moi de tes silences
Avec ta bouche et tes bras
Entre dans la danse et danse avec moi
Parle-moi de ces distances
Qui ne nous séparent pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas

Parle-moi des simples choses
Emmène-moi à l'opéra
Offre-moi des roses et des camélias
Parle-moi des jolies choses
Des cahiers du cinéma

Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas
{x7, ad lib}

Merci pour ces instants,
Pour ces moments magiques,
simplement poétique,
Récité avec talent.

Merci pour ces émotions,
offertes à demi-mot,
Bien plus forte que les mots,
Trop brèves prestations.

Merci pour le cadeau,
De vous être livré,
De nous avoir enivré,
En scène devant le rideau.

Merci d'avoir partager,
Un peu de vous même,
Dans un simple poème,
Par plaisir de voyager.